lundi 2 juillet 2018

GR70 Chemin de Stevenson

De retour sur mon blog pour publier mes dernières randonnées en Auvergne ! Le GR 70, chemin de Stevenson date un peu… mais bon voici un petit récit et quelques photos…



Septembre 2016, avec mon ami Steve (anglais rencontré lors de mon voyage au Canada en 2011/2012) nous avons marché les 270 km du chemin de Stevenson. Pour moi, il s'agissait de ma première randonnée itinérante. Je me posais pas mal de questions quant à ma résistance physique sur la durée avec un sac de 8/9kg sur les épaules.

D'après certains avis sur internet, ce GR est très beau, mais pas le plus facile... Bon ben, on verra bien!

Par contre, il est très facile à préparer grâce au site internet de l'association Stevenson (http://www.chemin-stevenson.org/) au topoguide édité par la FFRP et quelques blogs de randonneurs. Les hébergements sont, dans l'ensemble nombreux et permettent d'accueillir les 6000 randonneurs annuels qui effectuent ce circuit. Attention toutefois, certaines périodes (mai et septembre), les réservations sont vivement conseillées! Nous en avons fait "les frais"!

En effet, nous n'avions pas fait de réservation... d'une part parce que nous n'aimons pas réserver trop à l'avance pour se laisser libre de nos étapes (en fonction de notre forme) et parce que je n'avais aucune idée du nombre de km/dénivelé moyen que j'étais capable d'endurer sur plusieurs jours!



Nous nous sommes retrouvés avec Steve, au Puy en Velay. Cela faisait 3 ans que nous ne nous étions pas revus!

Au puy, nous avons dormi au gîte d'étape/hôtel les capucins. Nous avons réservé 2 lits dans un dortoir de 4 personnes. Petite cuisine à partager avec plusieurs chambres. Établissement simple, propre. Rien à dire.

Nous en profitons pour visiter la jolie ville du Puy en Velay où le randonneur / pèlerin est une espèce très répandue!













J1: Le Puy en Velay - Monastier sur Gazeille : 21km /D+ 668m / D- 382m

Les km et dénivelés mentionnés sont les données récupérées sur une montre GPS.

Petit déjeuner à 7h, bouclage du sac et départ pour 8h. Cette première étape n'est pas la plus belle et comprend beaucoup de bitume. Nous traversons le Puy et suivons la déviation mise en place à cause des travaux de la rocade de la ville. Nous rencontrons rapidement les premiers randonneurs du Stevenson, que nous croiserons régulièrement et avec qui nous sympathiserons.



vers Coubon





Vers 13h, nous arrivons par les hauteurs de Monastier sur Gazeille. Il est encore tôt pour arriver à notre hébergement, donc arrêt au bar de l'hôtel Le Provence pour une bonne bière!

Nuit au camping Estela: nous partageons un bungalow avec Michel et Marie-Christine (belle rencontre puisque nous sommes toujours en contact). 

Eglise de Monsatier sur Gazeille





J2: Monastier sur Gazeille- Le Bouchet Saint Nicolas : 22km /D+ 838m / D- 449m

Petit déjeuner servi à partir de 7h30- simple mais bon.

Nous partons sous une pluie légère et attaquons rapidement notre première montée de la journée! Presque pas de goudron aujourd'hui, cela fait du bien aux pieds!

Nous abordons la descente délicate pour atteindre le village de Goudet sous une pluie plus intense et incessante. Tout le monde prend son temps pour descendre ce sentier étroit qui est un mélange de boue, cailloux et petits rochers! Pas de souci particulier pour moi, je m'attendais à pire!





Goudet


La Loire à Goudet






Petite pause café à l'hôtel du village et pour s'abriter un moment. Goudet est un petit village plein de charme traversé par la Loire. Celle-ci débordera l'année suivante suite à de fortes pluies et provoquera de nombreux dégâts à Goudet, Costaros, Landos...

En quittant Goudet nous commençons à monter... cela me semble interminable!

A Ussel, nous voulons faire une pause déjeuner dans un petit restau randonneur... tout le monde veut se mettre à l'abri ... plus de place. Nous tentons notre chance plus loin au bar/restaurant "chez Monique". Un groupe est en train de manger, c'est très bruyant...Pas de chance! On me propose de me faire un sandwich. Il est énorme et le cuisinier y a mis tout ce qui lui passait sous la main... Excellent. J'en mange la moitié, le reste sera mon déjeuner du lendemain! Ca me redonne un peu de courage pour continuer avec ce temps!

La pluie redouble ensuite et le temps tourne à l'orage en arrivant au Bouchet St Nicolas. Je n'en peux plus, j'ai le moral dans les chaussettes (mouillées!) et mon poncho prend l'eau.

Nuit au gîte d'étape La Retirade. Belle adresse, espace salon/salle à manger très agréable dortoir spacieux sans lits superposés, accueil très sympathique et le diner...: lasagnes excellentes, fromage de chèvre de la ferme voisine, moelleux au citron, vin inclus.

Attention, le téléphone portable ne passe pas, il faut aller jusque l'église pour capter un signal. Le wifi fonctionne très bien!



J3: Le Bouchet Saint Nicolas- Langogne : 30km /D+ 383m / D- 699m

L'orage a duré une bonne partie de la nuit. Mais au petit matin, la pluie laisse place à un léger brouillard qui se lèvera le temps d'arriver à Landos.





Fresque à Landos



Après le hameau d'Arquejols, nous descendons jusqu'à une petite rivière et nous sommes face au viaduc. Cette portion du sentier, après une montée, offre un joli panorama sur le lac de Naussac à Langogne.



Viaduc après Arquejol

Vue sur le lac de Naussac à Langogne




Vers 13h, nous arrivons à Pradelles. Je n'ai pas fait de réservation! Il est encore tôt, nous nous rafraichissons avec une bonne bière. Nous visitons rapidement Pradelles, un des "plus beaux villages de France". N'étant pas fatigués, nous poursuivons jusque Langogne, sur les 6km d'un sentier facile en descente.



Vue sur Pradelles







Nuit à l'hôtel Beauséjour: simple, propre, les chambres viennent d'être repeintes. Diner dans un snack du centre-ville, une très bonne pizza.



J4: Langogne - Cheylard l'Evêque : 16,5km/D+ 442m / D- 237m

Comme la veille, nous entamons cette journée au départ de Langogne dans le brouillard qui laisse place à des nuages menaçants. 1h30 avant d'arriver à Cheylard l'Evêque l'averse tant attendue nous tombe dessus! J'ai personnellement trouvé cette étape très jolie. Les villages de St Flour de Mercoire et l'Herm sont plein de charmes. Nous faisons d'ailleurs une pause sympathique à la tartine de Modestine, pour notre café habituel. Nous traversons brièvement la "féérique" forêt de Mercoire. Dommage que cette traversée soit si courte sur le GR. Il existe une balade découverte de 1 à 2h de cette forêt: le sentier des fées. J'ai eu l'occasion de la faire lors de vacances et j'en ai gardé un beau souvenir!












Forêt de Mercoire





Cette étape plutôt courte me suffit! J'ai trop serré mes chaussures et mon coup de pied me fait très mal, même en desserrant les lacets ! Bah la souffrance fait partie du jeu... (pas trop quand même). Ce n'est rien comparé aux énormes ampoules de Steve qui ne cicatrisent pas. Je ne sais pas comment il fait pour marcher avec ces "trous" à l'arrière des talons.

Un petit bar tenu par une charmante dame nous fait patienter en attendant l'ouverture du refuge du Mourre où nous passons la nuit (j'ai réservé le matin matin) - Attention, en période d'affluence, il est fortement de recommander de réserver cette étape afin de ne pas se retrouver hors GR au lodge de la Gardille ou à Chaudeyrac.

Nuit au refuge du Mourre: Accueil agréable de la patronne. Nous avons réservé une chambre privative, mais il y a des dortoirs. Chambre agréable, propre. Très bon diner ambiance très conviviale avec les randonneurs! Nous retrouvons avec plaisir Marie Christine et Michel, et d’autres randonneurs, que nous avions perdus de vue depuis 2 jours.

Buffet petit déjeuner très complet, de loin le plus fourni de toutes les adresses où nous sommes descendus. Par contre le patron accoudé à son bar qui passe son temps à scruter ce que vous prenez sur le buffet sans un sourire... c'est très désagréable!!!



 J5: Cheylard-l'Evêque- La Bastide Puylaurent: 23km /D+ 599m / D- 695m

Sur cette étape à partir de Luc, nous avons emprunté l'ancien tracé du GR 70. Il a été modifié et un peu rallongé pour des raisons de sécurité. En effet, l'ancien tracé longe la route départementale un peu passante. Et il est vrai que randonneurs et voitures ne font pas toujours "bon ménage". Nous évitons également le sentier qui mène à ND des neiges pour descendre directement à Labastide Puylaurent. Ce n'est pas la meilleure de nos idées! Ce sentier grimpe un long moment sous les lignes hautes tensions.

Encore une fois le matin même, je fais ma réservation de chambre pour la nuit ... Et là, ça coince! J'écume tous les numéros du topoguide et de la liste d'hébergement que j'avais préparé avant notre départ... et rien, tout est complet. Labastide est un carrefour de plusieurs chemins de randonnée, et accueille régulièrement des groupes de quad, 4x4 et autres engins motorisés! Par chance, l'hôtel le Gévaudan tenu par un jeune de couple vient de ré-ouvrir et je trouve une chambre. Ouf!

La première partie de cette étape est jolie avec de longues sections en forêt, mais la seconde partie, à partir de Luc est très moyenne, je pense, à cause de notre raccourci!












Nuit à l'hôtel Le Gévaudan: je ne m'étalerai pas trop car il est à nouveau fermé. Les gérants auront tenu à peine 2 ans! Il s'agit d'un grand bâtiment qui a besoin de grosses rénovations! Le rapport qualité/prix était plutôt mauvais.

Nous passons toutefois une excellente soirée avec Marie-Christine et Michel. C'est notre dernière soirée ensemble. Ils doivent rentrer, Marie-Christine retravaille! Ils le termineront en 2017.



J6: La Bastide Puylaurent - Le Bleymard : 30km /D+ 927m / D- 884m

La pluie est de retour... les ponchos aussi...

Après avoir passé la voie ferrée, nous attaquons la montée. Au sommet, j’appelle le gîte pour le soir. La poisse! Je voulais dormir au gîte d'étape de Mme Aubenque aux Alpiers... Complet!

Nous ferons 2km de plus pour rejoindre le Bleymard... Ces 2 km de plus et les 30km de cette étape, je les sens bien passer! Je suis éreintée, avec le moral dans les chaussettes en arrivant!

Il y a plusieurs hébergements au Bleymard, du coup, nous verrons sur place, je ne réserve rien.



Nous marchons en forêt avant de rejoindre le joli village de Chasseradès où nous faisons notre pause café. Une quinzaine de minutes plus tard, nous surplombons Mirandol et son viaduc. Le chemin descend jusque dans le fond de la vallée (à Mirandol). Le viaduc enjambe le village, c'est impressionnant... je n'aimerais pas vivre là! Et la météo grisâtre du jour n'améliore pas cette sensation de « fond du trou » !



Viaduc de Mirandol





Nous sommes en Lozère, le département de France le moins peuplé !

Etant en fond de vallée, nous devons remonter et poursuivre un peu plus loin en forêt. Steve, amateur de champignons a l’œil pour les repérer, sans compter qu’il y en a peu cette année, pas assez de pluie !

Cette marche en forêt me semble interminable, mes chaussures, même desserrées, me font souffrir ! Je crois que le pire, ce sont les descentes !

Nous apercevons le gîte des Alpiers… allez, il ne reste que 2 petits km !!! le bon côté des choses, (il y en a toujours un), nous aurons 2 km de moins à faire demain !

Nous dormirons à l’hôtel La Remise**. Bonne adresse, chambre simple et propre, très bon diner et petit déjeuner en buffet avec du choix.



J7 : Le Bleymard - Le Pont de Montvert : 18km /D+ 676m / D- 282m

Cette étape et la suivante sont les plus belles du chemin… Enfin, avec un rayon de soleil !

Pas de chance, nous marchons dans le brouillard. Après une bonne heure de marche en montée, nous atteignons la station du Mont Lozère : pause café !






Station du Mont Lozère




Nous repartons, à travers un brouillard à couper au couteau. Arrivés à la bifurcation vers le sommet du mont Finiels, un panneau signale qu’il est fortement déconseillé de prendre la direction du sommet en cas de mauvais temps ! Nous sommes déçus, nous ne profiterons pas du panorama, mais nous descendons par le chemin secondaire en sous bois, qui nous abrite bien du vent de fou qu’il fait ce matin.

Plusieurs randonneurs nous dirons plus tard avoir continué vers le sommet, malgré les panneaux. Ils nous ont confirmé n’avoir rien vu, le vent les déséquilibraient et que l’accès est dangereux par cette météo !









Arrivés au hameau de Finiels, fini le brouillard, nous sommes descendus sous la couche de nuages. Le paysage est très joli. Les prairies sont constellées de blocs de granit.





Vue sur le Pont de Montvert



Nous arrivons au Pont de Montvert vers 15h30. Nous cherchons un hébergement pour la nuit, nous visitons en même temps les charmantes ruelles de ce village touristique de Lozère. Nous dormons à l’auberge des Cévennes. Nous sommes surpris de revoir des randonneurs qui nous n’avions pas revus depuis 2 jours. C’est toujours un moment sympa de se revoir et de se raconter ses « aventures ». Nous avons très bien diner avec le plateau de fromage et un pichet de vin pas cher du tout… Steve était aux anges !



J8 : Le Pont de Montvert – Florac : 30km /D+ 783m / D- 1114m

Une longue étape nous attend : 30km jusque Florac… mais quel plaisir sous le soleil de retour.

Le sentier s’élève rapidement en quittant le Pont de Montvert. Nous profitons de la lumière du lever de soleil sur un superbe panorama.










Arrivés sur le plateau, nous traversons des pâturages et continuons à marcher dans ce magnifique panorama ! Le moral est au beau fixe !

Petite info : vers le col du Sapet, une cabane de chasseur est à disposition pour s’abriter si besoin, belle vue assurée !






Après toutes ces montées, nous redescendons pour arriver à Florac… La descente est longue…et dure pour mes pieds. Petite pause « bain de pieds » très rafraichissante dans l’eau de froide de la rivière ! Ca fait un bien fou pour reprendre la route et finir les derniers km de la journée.









Nous passons la nuit au centre d’accueil des Cévennes. Nous ne pourrons pas diner sur place car j’ai réservé le jour même et que la demi-pension se réserve à l’avance. Ce n’est pas grave, nous trouvons un petit restau en ville.



J9 : Florac – Cassagnas- Ferme des Felges (hors GR) : 24km /D+ 576m / D- 255m

Le soleil est toujours de la partie et le sentier est agréable et facile. Nous suivons l’ancienne voie ferrée de la vallée de Mimente et traversons plusieurs tunnels.









Nous ne pouvons pas dormir au gite d’étape le relais de Stevenson, à l’ancienne gare de Cassagnas… c’est complet ! Nous nous y arrêtons tout de même pour faire une pause et boire une bonne bière.

Nous poursuivons jusqu’après le village de Cassagnas, à la ferme des Felges. Cette fin d’étape est un peu trop macadamisée au gout de mes pieds. La ferme est bien après le village, hors GR.

C’est une chèvrerie et un petit camping composé de 6 yourtes, dont une est réservée aux randonneurs.







Accueil sympathique, diner simple et bon. Par contre, j’ai fait ma lessive, et mes affaires sentent l’humidité, le moisi !  Pas top ! Je suis bonne pour tout relaver demain…

Lit très confortable. C’est important à souligner dans la mesure où la plupart des hébergements où nous sommes descendus n’avaient pas de bons matelas !



J10 : Cassagnas – St Etienne Vallée Française : 21km /D+ 370m / D- 973m

Etape courte ! D’autant plus qu’étant hors GR, notre hôte nous explique comment rejoindre la variante du GR par le col de Laupie.

Le soleil se lève doucement au dessus de la légère brume qui recouvre un superbe paysage. La variante en forêt est très sympa, nous voyons une biche, la terre retournée par les sangliers et un peu plus loin des chasseurs.










Au col de la pierre plantée, nous récupérons le GR 70 et nous amorçons la descente vers Saint Germain de Calberte.

Le paysage a changé, ainsi que les constructions. Les maisons et fermes  en pierres sèches sont très belles et St Germain de Calberte semble suspendu sur la colline.

La forêt a également changé. Elle est principalement constituée de châtaigniers et des chênes.









Nous arrivons vers 15h à notre gîte, Le Mas de Stevenson, situé le long de la route. Accueil chaleureux avec un sirop frais. Cela fait plaisir ! Notre hôte est safranier et apiculteur. Nous retrouvons Céline avec qui nous avons sympathisés depuis plusieurs étapes et qui a le gros avantage de parler anglais et de traduire (ça me repose un peu le cerveau)! En contrebas de la propriété coule une rivière bien agréable pour une baignade improvisée !

Nos hôtes dinent avec nous. Tous les produits servis sont locaux voire même produits sur la ferme (tomates succulentes, safran). Ambiance assurée par notre hôte : guitare et chants. Nous avons passé une excellente soirée !



J11 : Saint Etienne Vallée Française - Saint Jean du Gard : 16.5km /D+ 467m / D- 548m

Dernière étape et c’est la plus courte !  Nous n’irons pas jusque Alès, en tout cas, pas à pieds ! Apparemment ce n’est pas l’étape la plus intéressante et Stevenson s’est arrêté à St Jean du Gard !







Jusqu’au col de la croix de pierre, sur la D9, le sentier est agréable, mais la descente suivante… quelle galère ! La descente s’effectue sur des « marches » taillées dans la roche érodée et les racines d’arbres entremêlées. J’ai trouvé cette descente bien plus pénible que celle de Goudet ! 5km avant St jean du Gard, nous longeons la route départementale, nous marchons sur le bitume… autant dire que j’ai hâte d’en finir !




Saint Jean du Gard




Nous arrivons en début d’après-midi à St Jean du Gard et nous décidons de rejoindre Alès en bus le jour même. Dans le bus nous réservons un hôtel à côté de la gare !

L’arrivée à Alès nous met une claque. Fini la campagne, les forêts, les oiseaux qui chantent, Bonjour la ville, la foule, le bruit des voitures, la pollution… retour à la civilisation !

Je réalise doucement que c’est fini. J’ai réussi mon 1er GR !



Le lendemain, nous prenons le train jusque Langogne. Très belle ligne ! A Langogne, c’est un bus qui nous amène jusqu’au Puy.

Nous nous quittons avec Steve. Je pars récupérer mon covoiturage et il part de son côté récupérer sa voiture et prendre la route le jour même !



Finalement, j’ai bien mieux marché que je ne l’imaginais ! J’ai bien supporté mes 8/9kg, je pense pouvoir ajouter un kilo et je serrerai moins mes chaussures la prochaine fois J.

L’ambiance sur le chemin est sympathique et conviviale, belles rencontres avec les randonneurs et les hôtes. Etre deux permet de s’offrir des nuits en hôtel et non des dortoirs. Par contre ce n’est pas facile d’être avec quelqu’un 24/24h… la fatigue, la douleur rend parfois irritable L



Encore une fois, je recommande de réserver à l’avance les hébergements, surtout en Lozère, pour éviter nos déconvenues ! Ce GR comprend beaucoup de marche en forêt et finalement assez peu de paysages dégagés. Très beau GR !



Je vous souhaite un bon chemin à tous, et à bientôt pour une autre randonnée !