mardi 8 juillet 2014

Dernière étape: Sydney


L'approche de la ville est impressionnant. Elle est grande, immense, tentaculaire! Nous survolons la mégapole en attendant l'autorisation de nous poser. C'est presque effrayant tellement la ville est étendue. Il faut bien caser quelque part les 4 700 000 habitants! A elle seule Sydney représente la totalité de la population de la Nouvelle-Zélande. Et je n'essaie même pas de la comparer avec la Nouvelle Calédonie qui compte l'une des plus petites densités de population du Pacifique.
Dommage, je n'ai pas mon appareil photo avec moi!


Descente d'avion: les contrôles d'identité, du visa touristique, des bagages se sont bien mieux passés que je ne l'imaginais. Peut-être ai-je eu de la chance? 
Ayant déclaré mes chaussures de rando et un coquillage, mon sac est contrôlé, mais l'agent est super sympa, et nous discutons des paysages de la N Zélande...
Ces formalités d'entrée étant accomplies, je traverse l'aéroport pour rejoindre le train qui m'amène directement dans le centre-ville.

Ne séjournant à Sydney que pour 2 nuits, j'ai réservé un lit au Sydney Railway Square YHA (auberge de jeunesse), juste à la sortie de la gare. La chambre est spacieuse et très propre, et dispose d'une  salle de douche. Vu le prix, l'auberge a intérêt d'être bien! La vie est chère à Sydney

A peine installée, je pars visiter la ville, avant le coucher de soleil. Comme en Nouvelle Calédonie, la nuit tombe très vite.

Direction Darling Harbour, un lieu très touristique de Sydney.




Darling Harbour


Westfield Tower: plus haute tour autoportante de la ville




Entrée du jardin chinois
Le lendemain matin, après un bon petit-déjeuner, je repars arpenter les rues de Sydney. Je veux bien évidemment voir les incontournables: le Sydney Opera House et le Sydney Harbour Bridge: les symboles de la ville et de l'Australie. 
Ayant vécu pendant un an à Sydney, Jordan m'a bien sûr donné quelques conseils sur les lieux à voir.

Je descends direction le jardin botanique royal et le port. 

Victoria's Building


Cathédrale Ste Marie
Bibliothèque

Du jardin botanique, la ville n'est jamais loin et les vues sur les buildings sont très belles. Je croise plusieurs espèces d'oiseaux (présentes également en ville): Ibis, loriquets,  cacatoès... Ces derniers font beaucoup de dégâts sur les pins, en sectionnant de leur bec, les petites branches.
Quelques mètres plus loin, j'arrive devant un immense pin: le Pin Bunya, qui produit des pommes de pin de la taille d'un ballon de foot et pouvant peser jusqu'à 7kg. Mieux vaut ne pas s'en prendre une sur le coin du nez!
Le panneau dit également que les cônes sont mûrs et qu'ils peuvent tomber à tout moment! J'ai bien regardé, mais je n'ai rien vu!



Ibis

Cacatoès
Pin Bunya
Attention aux pommes de pin

 Je me rapproche du port et j'aperçois le fameux pont, puis, l'opéra.



L'opéra et le pont de Sydney
Je fais demi-tour et me dirige cette fois vers l'Opéra. Des visites commentées de l'Opéra sont organisées tous les jours, mais ne restant que 2 nuits, je n'ai pas le temps...


Vue sur la ville
un vanneau soldat - déjà rencontré en Nouvelle Zélande
 
un Ficus Macrophylla
Sydney Opera House


Du parvis du Royal Opéra, la vue est imprenable sur le Sydney Harbour Bridge... et le Luna Park
Sydney Harbour Bridge
Voilà d'où partent les fameux paquebots rencontrés en N-Zélande et N Calédonie

Luna Park
Je poursuis maintenant vers le pont. Il dispose d'un accès pour les piétons sur le côté. Une activité est même proposée: revêtu d'une combinaison bleue et d'un baudrier, vous pouvez gravir les marches qui mènent au sommet de l'arche.
le côté piéton du pont

Début de l'ascension
Ils sont arrivés au sommet!






Après avoir visité rapidement le Luna Park (fermé), je traverse de nouveau le pont et je rentre à l'auberge. La journée n'est pas finie, mais j'ai les pieds en compote. J'écoute quelques instants des buskers (musiciens des rues), notamment des aborigènes jouant du didgeridoo.

Le temps de me reposer, refaire mon sac et consulter internet, la journée se termine. 


Mercredi 2 avril: j'ai le temps de faire un dernier tour dans le centre avant de prendre l'avion. Décollage à 16h15 heure locale. Escale de 2h30 à Singapour (comme à l'aller). Arrivée à Roissy CDG à 7h20 sous la grisaille!
Le vol de retour à été long, j'ai très peu dormi.

Cette fois, les vacances sont finies, mais Quel Voyage! 
Je rentre, la tête pleine de beaux souvenirs: paysages magnifiques, riches de nouvelles rencontres...
Il sera bientôt l'heure de planifier le prochain voyage au Canada prévu fin septembre, mais avant il faut retourner travailler...


A bientôt pour un nouveau récit
xoxo

samedi 5 juillet 2014

3 semaines à Boghen



Ces derniers postes sur mon séjour en Nouvelle Calédonie (et celui à venir sur Sydney) sont un peu difficiles à écrire… Je suis rentrée depuis 3 mois et je n’ai pas tenu de carnet de bord ! C’est pour cela qu’il y a peu de détails et beaucoup de photos… 


Je suis arrivée chez Aurélie et Karl le 10 mars. J’ai enfin fait la connaissance de toute la famille, après plusieurs mois d’échange d’emails (depuis octobre). Les adresses pour faire du wwoof en NC ne sont pas nombreuses, alors j’avais pris les devants !

Je découvre la propriété: les lapins, les poules, le jardin. C'est un bel endroit, au calme, très bien entretenu: fleurs, arbustes, arbres fruitiers...










gingembre
pamplemousses
Bananiers
régime de bananes
 Durant de ce séjour je me suis pas mal amusée avec Alice et Hugo, fait les devoirs (pas toujours facile de rester concentré…).

Après un bon petit déjeuner, la journée commence par le fauchage de l’herbe pour les lapins puis, nourrir poules et canards. Le fauchage me rappelle quelques mauvais souvenirs : la découverte de nids de guêpes. Des guêpes très agressives qui vous attaquent sans cesse!


 
Hugo et Alice
Nous attendons le car pour l'école
lever de soleil


Figaro croquerait bien un petit lapin!
 




La journée se poursuivait ensuite au jardin : désherbage, préparation des planches, semis, arrosage…

Des journées bien remplies, qui commencent et finissent tôt : couvre-feu vers 20h - 20h30. Il faut se faire au rythme calédonien : le soleil se lève et se couche beaucoup plus tôt que chez nous !

Je n’ai jamais autant transpiré de ma vie : pas parce que le travail est dur physiquement, mais à cause du taux d’humidité. Même sans rien faire on perd des litres d’eau !

J’ai goûté aux charmes de la vie calédonienne grâce à Aurélie et Karl : balades sur la plage, pêche aux crabes, cuisine locale (délicieuse), la vie au grand air… et j’ai surtout appris le « casse pas la tête » (t'en fait pas).



Ma première sortie fut avec Aurélie, Mamita (sa maman) et Hugo. Nous nous sommes baladés sur la plage de Bourail. 
Plage de Bourail
Hugo
La Roche Percée ou Bonhomme de Bourail

Le samedi suivant, Karl et Hugo m’emmènent à la pêche aux crabes dans les palétuviers. Après avoir quitté la route principale, nous roulons sur une piste sur plusieurs centaines de mètres et arrivons sur les lieux. En tee-shirt, short et pieds nus, nous commençons notre excursion. Nous traversons un large fossé (j’ai de l’eau jusqu’à la taille) et nous poursuivons dans la mangrove. C’est tout une technique pour marcher pieds nus dans ce milieu inhospitalier pour nos pieds sensibles, habitués au confort des chaussures ! Pour moi, ce n’est pas une simple promenade de santé. Les premiers crabes sont rapidement attrapés par Karl. A le regarder faire ça semble presque facile. Après deux essais infructueux, à enfoncer le crochet dans le trou, le crabe ne veut pas « mordre » ou plutôt pincer ! Je laisse faire Karl et Hugo et je me mets à la recherche de trous creusés par les crabes dans la vase. 
Le temps nous est compté. Nous ne sommes pas arrivés de bonne heure et la marée remonte. J’attends avec impatience de retraverser cette rivière, en espérant que l’eau ne soit pas trop montée. Sur notre côté droit, la mer monte. Notre circuit touche à sa fin, nous traversons la fameuse rivière, rejoignons les platiers.

L’expérience fut très instructive, nous avons bien rit, mais je ne sais pas si je suis prête à la recommencer de si tôt ! Nous avons les crabes, il ne reste plus qu’à les préparer...



de retour de notre pêche
Et hop, dans la marmite



Le week-end suivant, qui marque la fin de mon séjour chez Aurélie et Karl, et en NC, nous passons le week-end au Domaine de Déva. Nous partons le vendredi soir et rentrerons le dimanche après-midi. Nous arrivons un peu avant la tombée de la nuit. Nous installons notre camp pour la nuit.

Le lendemain matin, Hugo et Karl se lèvent tôt et partent armés d’un filet de pêche. Nous les rejoignons un peu plus tard. Figaro (un beauceron très câlin) est comme un fou. Il court partout, il sent les cerfs. Il en course un qui finit à l’eau. A ma grande surprise le cerf va nager au large pendant au moins une demi-heure, avant de rejoindre le bord et s’échapper. 
Lever de soleil
Figaro, Hugo et Karl
Figaro et une biche








La pêche est bonne, nous allons manger du bon poisson grillé, ultra frais !

En attendant, le repas, nous ramassons des détritus laissés sur la plage ou ramenés par les marées. Nous vidons et préparons les poissons…




La pêche de la matinée
 



Après un délicieux déjeuner, une petite sieste pour certains et une baignade pour d’autres, nous partons nous balader dans la forêt humide. Nous revenons ensuite par la plage.




un tourlourou

Retour par la plage

Le ciel menace mais nous espérons que le temps se maintiendra jusque demain matin. Malheureusement, nous sommes réveillés de bonne heure au matin par la pluie : quelques gouttes puis une petite averse. Rien de méchant, mais cela nous oblige à mettre les matelas à l’abri.

Un dernier "coup de pêche" avant de replier le camp et de rentrer.


Ce fut un excellent week-end dont il me reste de beaux souvenirs.

C’est l’heure pour moi de faire mes bagages. Demain matin, je prends le bus pour l’aéroport de la Tontouta, pour rejoindre Sydney. Changement radical d’ambiance. Je passe du calme et de la douceur de vivre calédonienne à la mégapole.



Je voudrais remercier chaleureusement, Aurélie, Karl, Alice et Hugo pour leur accueil, pour m’avoir fait découvrir la cuisine calédonienne et des lieux magnifiques. J’espère revenir vous faire un petit coucou un jour… à mon prochain passage dans le Pacifique…