Mon excursion étant annulée, je me suis rendue directement à
Whanganui. La météo n’étant pas au beau fixe, je n’ai pas fait de pause et j’ai
réservé mon hostel pour la nuit.
Whanganui ou Wanganui est surtout connu pour son parc (le
Whanganui National Park) et sa rivière (2ème plus longue du pays)
sur laquelle on fait du rafting et du jet boat. C’est également sur cette
rivière qu’a été construit le « bridge to nowhere » en 1936. Il
devrait permettre l’exploitation des terres de la vallée, mais la route n’a
jamais été terminée et le pont ne mène nulle part, d’où son nom.
Je n’irai pas, il n’est pas accessible de ce côté du
parc ! Je me contenterai de la visite de la ville.
Balade à Durie Hill et à la Memorial Tower, d’où la vue est
imprenable. La Memorial Tower a été érigée en l’honneur des soldats
néo-zélandais morts durant la guerre 14-18.
Vue sur Wanganui |
Memorial Tower |
De là, je me suis rendue à Virginia Lake, à une vingtaine de
minutes à pied du centre ville.
La météo semble s’améliorer vers New Plymouth. Je décide
alors de rejoindre cette ville, qui est aussi la porte d’entrée d’Egmont
National Park.
En route, j’ai seulement fait une pause à Opunake pour
admirer les falaises et les plages de sable noir.
Je vais rester 2 nuits à New Plymouth et je commence par
planter ma tente au Fitzroy Holiday Park. Fitzry Beach s’avère être une plage
de surfeurs. En cette belle journée encore un peu venteuse, il y a de belles
vagues à surfer et il y a du monde dans l’eau !
Une belle promenade le long de la côte mène de mon camping
au centre-ville.
J’ai été agréablement surpris par New Plymouth. Je pense que
c’est la première ville de Nouvelle-Zélande où je me sens bien.
Une des nombreuses églises à voir est la Taranaki Cathedrale
ou Church of St Mary, la plus ancienne
cathédrale en pierre du pays (1846).
De là, je me suis rendue au Pukekura park qui fait parti des
plus beaux jardins de Nouvelle Zélande.
Après avoir arpenté les rues de la ville, je repars vers le
camping. Sur la promenade, des sculpteurs sur pierre sont en train de
façonner de vrais œuvres d’art. Elles seront mises en vente à la fin du mois
pour une œuvre de charité.
Il y a toujours autant de monde sur la plage.
Je vais pouvoir profiter d’un joli coucher de soleil.
Vendredi 10 janvier, la journée s’annonce belle. Journée
parfaite ou presque pour monter au sommet du Mount Taranaki.
La légende veut que Mount Taranaki était un jeune homme qui
siégeait au centre de l’île du Nord, à côté des Monts Tongariro, Ruapehu et
Ngauruhoe. Il tomba amoureux du beau Mont Pihanga et entama une bataille avec
Mt Tongariro. Il fut finalement vaincu et banni. Il se rendit vers l’Ouest. Le
flot de larmes qu’il laissa derrière lui donna naissance à la Wanganui River.
Le Mont Taranaki culmine à 2518m d’altitude et est entré en
éruption la dernière fois en 1755.
Il y a quelques jours il a plu à N Plymouth et neigé sur le
Mont !
En fait, la journée qui s’annonçait belle avec juste
quelques nuages, ne sera au final pas si terrible. En effet, les nuages vont
accrocher la montagne. Mes plans vont donc changer en cours de route et au lieu
de monter au sommet, je vais faire une boucle pour monter jusqu’au premier
refuge et redescendre de l’autre côté.
La rando ayant pris beaucoup moins de temps que prévue, je
suis rentrée sur N Plymouth et j’ai profité de la plage.
Aujourd’hui les vagues ne font plus de beaux rouleaux comme
hier. Les surf boarders ont laissé la place aux Kyte surfers.
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