Septembre 2015, je reprends la route pour le Lot. Je fais un
arrêt à Vic-sur-Cère (Cantal). Je prends le temps d’une balade dans les gorges
du Pas de Cère.
|
Troupeau de Salers |
|
La Cère |
|
Ancien support d'une passerelle du 19è s. tordue par la rivière en crue |
Destination de ce séjour de 3 semaines : la chèvrerie
de Maryse et Carlos à Cavagnac, sur la commune de Gramat, à quelques kilomètres
de Rocamadour.
J’ai passé un excellent séjour : accueil chaleureux,
hébergement indépendant, gentillesse… Et Maryse est une excellente cuisinière.
Mon travail consistait à traire la trentaine de chèvres
chaque matin puis de les amener, avec l’aide de Carlos, en pâture pour la
journée. A cette
période la lactation diminue drastiquement et il n'y a plus qu’une traite par jour au lieu de deux. Tous les
soirs, elles sont rentrées à la bergerie.
Ce sont pour la plupart des chèvres
alpines et 6 chèvres Saanen. La Saanen est la race la plus répandue dans le monde car elle s'adapte à tout type de terrain et c'est LA race laitière.
C’est le temps de la reproduction et Boucky (le bouc)
était parfois un peu excité… Ce qui m’a valu quelques difficultés à le faire
rentrer dans le cornadi matin et soir pour les nourrir ! Il n’est pas méchant,
mais costaud et il a des cornes énormes…
J’ai aussi assisté aux différentes étapes de fabrication du cabécou,
fromage local.
|
Lever de soleil sur le causse de Gramat |
|
Corps de ferme typique du Lot |
|
la trayeuse électrique |
|
Les chèvres sont rentrées dans les cornadis et mangent en attendant la traite |
|
les 6 saanen |
|
Boucki en train de râler |
|
une chèvre alpine |
|
une chevrette |
|
Boucky prenant le soleil sur son perchoir |
|
Carlos rentre le troupeau |
|
Boucky tout émoustillé par ces dames |
Maryse et Carlos gèrent également un parc de chasse d’une
vingtaine d’hectares dans lequel ils élèvent des sangliers. J’ai accompagné Carlos
lors d’un nourrissage et j’ai eu la chance d'apercevoir une famille de près.
|
Carlos |
Ce fut encore une fois une expérience intéressante et
enrichissante.
Mais à la question : est-ce que je suis prête à m’installer
chevrière ? Je ne pense pas… les
chèvres sont mignonnes, amusantes, curieuses, … Mais je
ne me suis pas sentie passionnée, ni par les bêtes, ni par la fabrication du
fromage. Ce métier demande un tel engagement qu’il est pour moi nécessaire d’être
passionné !
Mais je vais continuer à manger du fromage de chèvre :)