De retour
sur mon blog pour publier mes dernières randonnées en Auvergne ! Le GR 70,
chemin de Stevenson date un peu… mais bon voici un petit récit et quelques
photos…
Septembre
2016, avec mon ami Steve (anglais rencontré lors de mon voyage au Canada en
2011/2012) nous avons marché les 270 km du chemin de Stevenson. Pour moi, il
s'agissait de ma première randonnée itinérante. Je me posais pas mal de
questions quant à ma résistance physique sur la durée avec un sac de 8/9kg sur
les épaules.
D'après
certains avis sur internet, ce GR est très beau, mais pas le plus facile... Bon
ben, on verra bien!
Par contre,
il est très facile à préparer grâce au site internet de l'association Stevenson
(http://www.chemin-stevenson.org/) au topoguide édité par la FFRP et quelques
blogs de randonneurs. Les hébergements sont, dans l'ensemble nombreux et
permettent d'accueillir les 6000 randonneurs annuels qui effectuent ce circuit.
Attention toutefois, certaines périodes (mai et septembre), les réservations
sont vivement conseillées! Nous en avons fait "les frais"!
En effet,
nous n'avions pas fait de réservation... d'une part parce que nous n'aimons pas
réserver trop à l'avance pour se laisser libre de nos étapes (en fonction de
notre forme) et parce que je n'avais aucune idée du nombre de km/dénivelé moyen
que j'étais capable d'endurer sur plusieurs jours!
Nous nous
sommes retrouvés avec Steve, au Puy en Velay. Cela faisait 3 ans que nous ne
nous étions pas revus!
Au puy, nous
avons dormi au gîte d'étape/hôtel les capucins. Nous avons réservé 2 lits dans
un dortoir de 4 personnes. Petite cuisine à partager avec plusieurs chambres.
Établissement simple, propre. Rien à dire.
Nous en
profitons pour visiter la jolie ville du Puy en Velay où le randonneur / pèlerin
est une espèce très répandue!
J1: Le Puy
en Velay - Monastier sur Gazeille : 21km /D+ 668m / D- 382m
Les km et dénivelés mentionnés sont les
données récupérées sur une montre GPS.
Petit
déjeuner à 7h, bouclage du sac et départ pour 8h. Cette première étape n'est
pas la plus belle et comprend beaucoup de bitume. Nous traversons le Puy et
suivons la déviation mise en place à cause des travaux de la rocade de la
ville. Nous rencontrons rapidement les premiers randonneurs du Stevenson, que nous
croiserons régulièrement et avec qui nous sympathiserons.
Vers 13h,
nous arrivons par les hauteurs de Monastier sur Gazeille. Il est encore tôt
pour arriver à notre hébergement, donc arrêt au bar de l'hôtel Le Provence pour
une bonne bière!
Nuit au camping
Estela: nous partageons un bungalow avec Michel et Marie-Christine (belle
rencontre puisque nous sommes toujours en contact).
J2: Monastier
sur Gazeille- Le Bouchet Saint Nicolas : 22km /D+ 838m / D- 449m
Petit
déjeuner servi à partir de 7h30- simple mais bon.
Nous partons
sous une pluie légère et attaquons rapidement notre première montée de la
journée! Presque pas de goudron aujourd'hui, cela fait du bien aux pieds!
Nous
abordons la descente délicate pour atteindre le village de Goudet sous une
pluie plus intense et incessante. Tout le monde prend son temps pour descendre
ce sentier étroit qui est un mélange de boue, cailloux et petits rochers! Pas
de souci particulier pour moi, je m'attendais à pire!
Petite pause
café à l'hôtel du village et pour s'abriter un moment. Goudet est un petit
village plein de charme traversé par la Loire. Celle-ci débordera l'année
suivante suite à de fortes pluies et provoquera de nombreux dégâts à Goudet,
Costaros, Landos...
En quittant
Goudet nous commençons à monter... cela me semble interminable!
A Ussel,
nous voulons faire une pause déjeuner dans un petit restau randonneur... tout
le monde veut se mettre à l'abri ... plus de place. Nous tentons notre chance
plus loin au bar/restaurant "chez Monique". Un groupe est en train de
manger, c'est très bruyant...Pas de chance! On me propose de me faire un
sandwich. Il est énorme et le cuisinier y a mis tout ce qui lui passait sous la
main... Excellent. J'en mange la moitié, le reste sera mon déjeuner du
lendemain! Ca me redonne un peu de courage pour continuer avec ce temps!
La pluie redouble
ensuite et le temps tourne à l'orage en arrivant au Bouchet St Nicolas. Je n'en
peux plus, j'ai le moral dans les chaussettes (mouillées!) et mon poncho prend
l'eau.
Nuit au gîte
d'étape La Retirade. Belle adresse, espace salon/salle à manger très agréable
dortoir spacieux sans lits superposés, accueil très sympathique et le diner...:
lasagnes excellentes, fromage de chèvre de la ferme voisine, moelleux au
citron, vin inclus.
Attention,
le téléphone portable ne passe pas, il faut aller jusque l'église pour capter
un signal. Le wifi fonctionne très bien!
J3: Le
Bouchet Saint Nicolas- Langogne : 30km /D+ 383m / D- 699m
L'orage a
duré une bonne partie de la nuit. Mais au petit matin, la pluie laisse place à
un léger brouillard qui se lèvera le temps d'arriver à Landos.
Après le
hameau d'Arquejols, nous descendons jusqu'à une petite rivière et nous sommes
face au viaduc. Cette portion du sentier, après une montée, offre un joli
panorama sur le lac de Naussac à Langogne.
Vers 13h,
nous arrivons à Pradelles. Je n'ai pas fait de réservation! Il est encore tôt,
nous nous rafraichissons avec une bonne bière. Nous visitons rapidement
Pradelles, un des "plus beaux villages de France". N'étant pas
fatigués, nous poursuivons jusque Langogne, sur les 6km d'un sentier facile en
descente.
Nuit à
l'hôtel Beauséjour: simple, propre, les chambres viennent d'être repeintes.
Diner dans un snack du centre-ville, une très bonne pizza.
J4: Langogne
- Cheylard l'Evêque : 16,5km/D+ 442m / D- 237m
Comme la
veille, nous entamons cette journée au départ de Langogne dans le brouillard
qui laisse place à des nuages menaçants. 1h30 avant d'arriver à Cheylard
l'Evêque l'averse tant attendue nous tombe dessus! J'ai personnellement trouvé
cette étape très jolie. Les villages de St Flour de Mercoire et l'Herm sont
plein de charmes. Nous faisons d'ailleurs une pause sympathique à la tartine de
Modestine, pour notre café habituel. Nous traversons brièvement la
"féérique" forêt de Mercoire. Dommage que cette traversée soit si
courte sur le GR. Il existe une balade découverte de 1 à 2h de cette forêt: le
sentier des fées. J'ai eu l'occasion de la faire lors de vacances et j'en ai
gardé un beau souvenir!
Cette étape
plutôt courte me suffit! J'ai trop serré mes chaussures et mon coup de pied me
fait très mal, même en desserrant les lacets ! Bah la souffrance fait
partie du jeu... (pas trop quand même). Ce n'est rien comparé aux énormes
ampoules de Steve qui ne cicatrisent pas. Je ne sais pas comment il fait pour
marcher avec ces "trous" à l'arrière des talons.
Un petit bar
tenu par une charmante dame nous fait patienter en attendant l'ouverture du
refuge du Mourre où nous passons la nuit (j'ai réservé le matin matin) -
Attention, en période d'affluence, il est fortement de recommander de réserver
cette étape afin de ne pas se retrouver hors GR au lodge de la Gardille ou à
Chaudeyrac.
Nuit au
refuge du Mourre: Accueil agréable de la patronne. Nous avons réservé une
chambre privative, mais il y a des dortoirs. Chambre agréable, propre. Très bon
diner ambiance très conviviale avec les randonneurs! Nous retrouvons avec
plaisir Marie Christine et Michel, et d’autres randonneurs, que nous avions
perdus de vue depuis 2 jours.
Buffet petit
déjeuner très complet, de loin le plus fourni de toutes les adresses où nous sommes
descendus. Par contre le patron accoudé à son bar qui passe son temps à scruter
ce que vous prenez sur le buffet sans un sourire... c'est très désagréable!!!
J5:
Cheylard-l'Evêque- La Bastide Puylaurent: 23km /D+ 599m / D- 695m
Sur cette
étape à partir de Luc, nous avons emprunté l'ancien tracé du GR 70. Il a été
modifié et un peu rallongé pour des raisons de sécurité. En effet, l'ancien
tracé longe la route départementale un peu passante. Et il est vrai que
randonneurs et voitures ne font pas toujours "bon ménage". Nous
évitons également le sentier qui mène à ND des neiges pour descendre
directement à Labastide Puylaurent. Ce n'est pas la meilleure de nos idées! Ce
sentier grimpe un long moment sous les lignes hautes tensions.
Encore une
fois le matin même, je fais ma réservation de chambre pour la nuit ... Et là,
ça coince! J'écume tous les numéros du topoguide et de la liste d'hébergement
que j'avais préparé avant notre départ... et rien, tout est complet. Labastide
est un carrefour de plusieurs chemins de randonnée, et accueille régulièrement
des groupes de quad, 4x4 et autres engins motorisés! Par chance, l'hôtel le
Gévaudan tenu par un jeune de couple vient de ré-ouvrir et je trouve une
chambre. Ouf!
La première
partie de cette étape est jolie avec de longues sections en forêt, mais la
seconde partie, à partir de Luc est très moyenne, je pense, à cause de notre
raccourci!
Nuit à
l'hôtel Le Gévaudan: je ne m'étalerai pas trop car il est à nouveau fermé. Les
gérants auront tenu à peine 2 ans! Il s'agit d'un grand bâtiment qui a besoin
de grosses rénovations! Le rapport qualité/prix était plutôt mauvais.
Nous passons
toutefois une excellente soirée avec Marie-Christine et Michel. C'est notre
dernière soirée ensemble. Ils doivent rentrer, Marie-Christine retravaille! Ils
le termineront en 2017.
J6: La
Bastide Puylaurent - Le Bleymard : 30km /D+ 927m / D- 884m
La pluie est
de retour... les ponchos aussi...
Après avoir
passé la voie ferrée, nous attaquons la montée. Au sommet, j’appelle le gîte
pour le soir. La poisse! Je voulais dormir au gîte d'étape de Mme Aubenque aux
Alpiers... Complet!
Nous ferons
2km de plus pour rejoindre le Bleymard... Ces 2 km de plus et les 30km de cette
étape, je les sens bien passer! Je suis éreintée, avec le moral dans les
chaussettes en arrivant!
Il y a
plusieurs hébergements au Bleymard, du coup, nous verrons sur place, je ne
réserve rien.
Nous
marchons en forêt avant de rejoindre le joli village de Chasseradès où nous
faisons notre pause café. Une quinzaine de minutes plus tard, nous surplombons
Mirandol et son viaduc. Le chemin descend jusque dans le fond de la vallée (à
Mirandol). Le viaduc enjambe le village, c'est impressionnant... je n'aimerais
pas vivre là! Et la météo grisâtre du jour n'améliore pas cette sensation de
« fond du trou » !
Nous sommes
en Lozère, le département de France le moins peuplé !
Etant en
fond de vallée, nous devons remonter et poursuivre un peu plus loin en forêt.
Steve, amateur de champignons a l’œil pour les repérer, sans compter qu’il y en
a peu cette année, pas assez de pluie !
Cette marche
en forêt me semble interminable, mes chaussures, même desserrées, me font
souffrir ! Je crois que le pire, ce sont les descentes !
Nous
apercevons le gîte des Alpiers… allez, il ne reste que 2 petits km !!! le
bon côté des choses, (il y en a toujours un), nous aurons 2 km de moins à faire
demain !
Nous
dormirons à l’hôtel La Remise**. Bonne adresse, chambre simple et propre, très
bon diner et petit déjeuner en buffet avec du choix.
J7 : Le
Bleymard - Le Pont de Montvert : 18km /D+ 676m / D- 282m
Cette étape
et la suivante sont les plus belles du chemin… Enfin, avec un rayon de
soleil !
Pas de
chance, nous marchons dans le brouillard. Après une bonne heure de marche en
montée, nous atteignons la station du Mont Lozère : pause café !
Nous
repartons, à travers un brouillard à couper au couteau. Arrivés à la
bifurcation vers le sommet du mont Finiels, un panneau signale qu’il est
fortement déconseillé de prendre la direction du sommet en cas de mauvais
temps ! Nous sommes déçus, nous ne profiterons pas du panorama, mais nous
descendons par le chemin secondaire en sous bois, qui nous abrite bien du vent
de fou qu’il fait ce matin.
Plusieurs
randonneurs nous dirons plus tard avoir continué vers le sommet, malgré les
panneaux. Ils nous ont confirmé n’avoir rien vu, le vent les déséquilibraient
et que l’accès est dangereux par cette météo !
Arrivés au
hameau de Finiels, fini le brouillard, nous sommes descendus sous la couche de
nuages. Le paysage est très joli. Les prairies sont constellées de blocs de
granit.
Nous
arrivons au Pont de Montvert vers 15h30. Nous cherchons un hébergement pour la
nuit, nous visitons en même temps les charmantes ruelles de ce village touristique
de Lozère. Nous dormons à l’auberge des Cévennes. Nous sommes surpris de revoir
des randonneurs qui nous n’avions pas revus depuis 2 jours. C’est toujours un
moment sympa de se revoir et de se raconter ses « aventures ». Nous
avons très bien diner avec le plateau de fromage et un pichet de vin pas cher
du tout… Steve était aux anges !
J8 : Le
Pont de Montvert – Florac : 30km /D+ 783m / D- 1114m
Une longue
étape nous attend : 30km jusque Florac… mais quel plaisir sous le soleil
de retour.
Le sentier
s’élève rapidement en quittant le Pont de Montvert. Nous profitons de la
lumière du lever de soleil sur un superbe panorama.
Arrivés sur
le plateau, nous traversons des pâturages et continuons à marcher dans ce
magnifique panorama ! Le moral est au beau fixe !
Petite
info : vers le col du Sapet, une cabane de chasseur est à disposition pour
s’abriter si besoin, belle vue assurée !
Après toutes
ces montées, nous redescendons pour arriver à Florac… La descente est longue…et
dure pour mes pieds. Petite pause « bain de pieds » très rafraichissante
dans l’eau de froide de la rivière ! Ca fait un bien fou pour reprendre la
route et finir les derniers km de la journée.
Nous passons
la nuit au centre d’accueil des Cévennes. Nous ne pourrons pas diner sur place
car j’ai réservé le jour même et que la demi-pension se réserve à l’avance. Ce
n’est pas grave, nous trouvons un petit restau en ville.
J9 :
Florac – Cassagnas- Ferme des Felges (hors GR) : 24km /D+ 576m / D- 255m
Le soleil
est toujours de la partie et le sentier est agréable et facile. Nous suivons
l’ancienne voie ferrée de la vallée de Mimente et traversons plusieurs tunnels.
Nous ne
pouvons pas dormir au gite d’étape le relais de Stevenson, à l’ancienne gare de
Cassagnas… c’est complet ! Nous nous y arrêtons tout de même pour faire
une pause et boire une bonne bière.
Nous
poursuivons jusqu’après le village de Cassagnas, à la ferme des Felges. Cette
fin d’étape est un peu trop macadamisée au gout de mes pieds. La ferme est bien
après le village, hors GR.
C’est une
chèvrerie et un petit camping composé de 6 yourtes, dont une est réservée aux
randonneurs.
Accueil
sympathique, diner simple et bon. Par contre, j’ai fait ma lessive, et mes
affaires sentent l’humidité, le moisi !
Pas top ! Je suis bonne pour tout relaver demain…
Lit très
confortable. C’est important à souligner dans la mesure où la plupart des
hébergements où nous sommes descendus n’avaient pas de bons matelas !
J10 :
Cassagnas – St Etienne Vallée Française : 21km /D+ 370m / D- 973m
Etape courte !
D’autant plus qu’étant hors GR, notre hôte nous explique comment rejoindre la
variante du GR par le col de Laupie.
Le soleil se
lève doucement au dessus de la légère brume qui recouvre un superbe paysage. La
variante en forêt est très sympa, nous voyons une biche, la terre retournée par
les sangliers et un peu plus loin des chasseurs.
Au col de la
pierre plantée, nous récupérons le GR 70 et nous amorçons la descente vers
Saint Germain de Calberte.
Le paysage a
changé, ainsi que les constructions. Les maisons et fermes en pierres sèches sont très belles et St
Germain de Calberte semble suspendu sur la colline.
La forêt a
également changé. Elle est principalement constituée de châtaigniers et des
chênes.
Nous
arrivons vers 15h à notre gîte, Le Mas de Stevenson, situé le long de la route.
Accueil chaleureux avec un sirop frais. Cela fait plaisir ! Notre hôte est
safranier et apiculteur. Nous retrouvons Céline avec qui nous avons sympathisés
depuis plusieurs étapes et qui a le gros avantage de parler anglais et de
traduire (ça me repose un peu le cerveau)! En contrebas de la propriété coule
une rivière bien agréable pour une baignade improvisée !
Nos hôtes
dinent avec nous. Tous les produits servis sont locaux voire même produits sur
la ferme (tomates succulentes, safran). Ambiance assurée par notre hôte :
guitare et chants. Nous avons passé une excellente soirée !
J11 :
Saint Etienne Vallée Française - Saint Jean du Gard : 16.5km /D+ 467m / D- 548m
Dernière
étape et c’est la plus courte !
Nous n’irons pas jusque Alès, en tout cas, pas à pieds !
Apparemment ce n’est pas l’étape la plus intéressante et Stevenson s’est arrêté
à St Jean du Gard !
Jusqu’au col
de la croix de pierre, sur la D9, le sentier est agréable, mais la descente
suivante… quelle galère ! La descente s’effectue sur des
« marches » taillées dans la roche érodée et les racines d’arbres
entremêlées. J’ai trouvé cette descente bien plus pénible que celle de
Goudet ! 5km avant St jean du Gard, nous longeons la route départementale,
nous marchons sur le bitume… autant dire que j’ai hâte d’en finir !
Nous
arrivons en début d’après-midi à St Jean du Gard et nous décidons de rejoindre
Alès en bus le jour même. Dans le bus nous réservons un hôtel à côté de la
gare !
L’arrivée à
Alès nous met une claque. Fini la campagne, les forêts, les oiseaux qui
chantent, Bonjour la ville, la foule, le bruit des voitures, la pollution…
retour à la civilisation !
Je réalise
doucement que c’est fini. J’ai réussi mon 1er GR !
Le
lendemain, nous prenons le train jusque Langogne. Très belle ligne ! A
Langogne, c’est un bus qui nous amène jusqu’au Puy.
Nous nous
quittons avec Steve. Je pars récupérer mon covoiturage et il part de son côté
récupérer sa voiture et prendre la route le jour même !
Finalement,
j’ai bien mieux marché que je ne l’imaginais ! J’ai bien supporté mes
8/9kg, je pense pouvoir ajouter un kilo et je serrerai moins mes chaussures la
prochaine fois J.
L’ambiance
sur le chemin est sympathique et conviviale, belles rencontres avec les
randonneurs et les hôtes. Etre deux permet de s’offrir des nuits en hôtel et
non des dortoirs. Par contre ce n’est pas facile d’être avec quelqu’un 24/24h…
la fatigue, la douleur rend parfois irritable L
Encore une
fois, je recommande de réserver à l’avance les hébergements, surtout en Lozère,
pour éviter nos déconvenues ! Ce GR comprend beaucoup de marche en forêt
et finalement assez peu de paysages dégagés. Très beau GR !
Je vous
souhaite un bon chemin à tous, et à bientôt pour une autre randonnée !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire