dimanche 25 octobre 2015

Dernier Wwoof de 2015



Septembre 2015, je reprends la route pour le Lot. Je fais un arrêt à Vic-sur-Cère (Cantal). Je prends le temps d’une balade dans les gorges du Pas de Cère.

Troupeau de Salers
La Cère
 






Ancien support d'une passerelle du 19è s. tordue par la rivière en crue

Destination de ce séjour de 3 semaines : la chèvrerie de Maryse et Carlos à Cavagnac, sur la commune de Gramat, à quelques kilomètres de Rocamadour.

J’ai passé un excellent séjour : accueil chaleureux, hébergement indépendant, gentillesse… Et Maryse est une excellente cuisinière.



Mon travail consistait à traire la trentaine de chèvres chaque matin puis de les amener, avec l’aide de Carlos, en pâture pour la journée. A cette période la lactation diminue drastiquement et il n'y a plus qu’une traite par jour au lieu de deux. Tous les soirs, elles sont rentrées à la bergerie. 
Ce sont pour la plupart des chèvres alpines et 6 chèvres Saanen. La Saanen est la race la plus répandue dans le monde car elle s'adapte à tout type de terrain et c'est LA race laitière.

C’est le temps de la reproduction et Boucky (le bouc) était parfois un peu excité… Ce qui m’a valu quelques difficultés à le faire rentrer dans le cornadi matin et soir pour les nourrir ! Il n’est pas méchant, mais costaud et il a des cornes énormes…

J’ai aussi assisté aux différentes étapes de fabrication du cabécou, fromage local.


Lever de soleil sur le causse de Gramat
 

Corps de ferme typique du Lot
la trayeuse électrique
Les chèvres sont rentrées dans les cornadis et mangent en attendant la traite

les 6 saanen
Boucki en train de râler
une chèvre alpine
une chevrette
 

Boucky prenant le soleil sur son perchoir

Carlos rentre le troupeau
Boucky tout émoustillé par ces dames



Maryse et Carlos gèrent également un parc de chasse d’une vingtaine d’hectares dans lequel ils élèvent des sangliers. J’ai accompagné Carlos lors d’un nourrissage et j’ai eu la chance d'apercevoir une famille de près. 




Carlos
 Ce fut encore une fois une expérience intéressante et enrichissante. 
Mais à la question : est-ce que je suis prête à m’installer chevrière ? Je ne pense pas…  les chèvres sont mignonnes, amusantes, curieuses, … Mais je ne me suis pas sentie passionnée, ni par les bêtes, ni par la fabrication du fromage. Ce métier demande un tel engagement qu’il est pour moi nécessaire d’être passionné !

Mais je vais continuer à manger du fromage de chèvre :)

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