J’ai profité de mes journées de repos pour visiter le Var.
Je connais la côte d’azur, de Toulon à Antibes,
pour avoir passé 7 mois à Ste Maxime en 2010. Cette fois je découvre
l’intérieur des terres.
Ce week-end de mai, je me suis organisée un circuit d’une
cinquantaine de kilomètres, démarrant à Barjols et traversant Aups, Tourtour,
Villecroze, Cotignac et terminant à la cascade de Sillans. Ce fût une belle
journée sur les routes tortueuses du Var, qui soit dit en passant, n’ont rien à
envier aux routes des montagnes alpines !
Aups est un joli petit village provençal. A cette période de
l’année encore peu touristique, je
profite des ruelles étroites presque vides.
Je quitte Aups et j’emprunte la D51 vers Tourtour. La route
est vraiment belle. Au détour d’un virage, j’aperçois le village perché sur sa
colline. C’est un lieu idéal pour une pause pique nique, à l’ombre d’un
platane ! Ce mois de mai est particulièrement chaud et sec !
J’imagine très facilement ce petit village paisible devenir
noir de monde en été : les visiteurs venant se promener dans les ruelles
médiévales, admirer la vue et dénicher un tableau, un collier… dans l’une des
nombreuses échoppes d’artistes.
Tourtour |
Après cet arrêt de plus de 2 heures, j’ai rejoint
Villecroze.
Le vieux village est joli, mais Tourtour a plus de charme!
La curiosité de Villecroze réside toutefois dans son parc
municipal : les grottes ont été aménagées par les seigneurs du village au
16ème siècle.
Dernier arrêt de la journée et non des moindres :
Cotignac. Ce village vaut vraiment le détour. Cotignac fut construit au bas
d’une falaise de tuf de 80m de haut. J’ai traversé le village pour arriver à
l’aplomb du rocher. La falaise est creusée de grottes : ce sont des
maisons troglodytes. On peut accéder à ces grottes par des escaliers à flanc de
falaise moyennant un droit de passage de 2€. La montée est impressionnante
surtout quand on a le vertige, comme moi. Allez, on souffle un bon coup et on y
va !
Afin de me remettre de mes émotions, rien de tel qu’une
petite balade au milieu des oliviers, jusqu’à Sillans la Cascade.
Le week-end suivant, direction Saint Maximin, pour visiter
son incontournable basilique. De là, j’ai trouvé mon chemin jusqu’au massif de
la Ste Baume.
La route qui mène jusqu’à la Sainte Baume et à la grotte de
Sainte Marie-Madeleine est une route » verte » (route touristique),
offrant de magnifiques panoramas sur la vallée. Elle est très étroite et ne permet pas de se
croiser partout ! J’ai d’ailleurs apprécié de ne rencontrer que peu de
véhicules !
Du parking, on rejoint la grotte par « le chemin des
Roys » en 45 minutes. On s’enfonce dans la forêt. Le chemin est fréquenté.
J’ai croisé des familles se baladant, des randonneurs faisant le tour du
Massif, des sœurs remontant au couvent…
Après 30 minutes de marche, on arrive à l’aplomb du
couvent : reste maintenant à gravir un escalier de 150 marches. L’effort
est récompensé par la vue sur le plateau d’Aups.
J’ai ensuite descendu les marches jusqu’à une intersection
pour monter au sommet du massif, en empruntant le GR98.
Au sommet du massif |
La Méditerranée n'est pas loin |
Le dernier week-end de mai et mon dernier week-end à la
ferme, j’ai décidé d’aller à la mer. A 1h30 de route de Barjols, en descendant
vers le sud, je tombe directement sur Hyères et la Presqu’île de Giens.
« Y a » pire comme endroit ! J’avais prévu de passer une nuit en
camping et de visiter Porquerolles ou Port Cros, mais c’est remis à une autre
fois. Je me suis enrhumée, fièvre… Je suis rentrée dimanche matin à
Barjols j’ai passé l’après-midi à dormir !
La plage d'un côté, les salins de l'autre |
La Tour Fondue |
Je me suis soignée et 2 jours plus tard je suis sur la
route, destination la ferme du Tescou à St Urcisse, dans le Tarn.
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